Mali

Samedi dernier, nous avons vécu une journée assez particulière...!!! Nous avions été prévenu que la route entre Kaolack et Tambacounda (notre dernière étape au Sénégal...) était assez mauvaise et nous avions donc prévu la journée !! En effet, il nous a fallu plus de six heures de temps pour parcourir moins de 300 km... C'était pourtant la RN1, route supposée principale du Sénégal et qui était impraticable par endroits.... La piste au bord de la route était plus sûre par moments pour éviter de casser quelque chose....

Le soir nous avons rencontré des scouts Sénégalais qui allaient commencer leur camp d'été. ils nous ont gentiment proposé de partager leur repas et nous avons passé la soirée avec eux à découvrir leurs activités et leurs expliquer les nôtres en France...

Le lendemain matin, dimanche, nous avons repris la route vers Kayes. Le passage de la frontière s'est cette fois plutôt bien passé et nous sommes arrivés dans l'après-midi à destination. Nous avons rencontré l'évêque du lieu, Monseigneur Dao, qui nous a indiqué que nous pouvions passer la nuit dans un relais appartenant au diocèse.

Lundi, nous avons roulé toute la journée pour atteindre Bamako le soir. Nous avons pas mal tourné dans la ville avant de trouver l'adresse de coopérants Français qui nous ont accueillis chez eux. Nous avons ainsi pu découvrir la ville de Bamako et ses divers quartiers en nous balladant hier.

Nous repartons ce soir vers Koulikoro, après avoir réglé nos problèmes de retour par avion !! En effet, nous avons fait toutes les agences de voyage de la ville et nous nous sommes rendus compte qu'il n'y avait plus aucune place sur aucune compagnie et sur aucun vol entre le 20 août et mi-septembre !! Nous sommes quand même sur liste d'attente et espérons pouvoir conclure ce matin !!

Comments

[bertrand odile]

Xavier, Henri,
Vous voilà donc parvenus à destination. Chapeau !
Vous allez maintenant goûter pleinement à l'hospitalité africaine qui n'est pas un vain mot, vous verrez. Savourez-la, elle vous fera oublier les désagréments que vous avez pu connaître auprès des "corps habillés" comme on dit en Côte d'Ivoire (douaniers, gendarmes, militaires,...).
N'oubliez pas de vous faire connaître auprès de l'ambassade et essayez de contacter le chef d'escale Air France : il peut vous dépatouiller votre retour !
Bonne installation à Koulikoro.
Papa